Relativement. Parce que les interactions entre babouins offrent tout de même moins de variantes qu’entre humains. C’est pourquoi le «test de personnalité» que leur a fait passer Alecia Carter, de l’Université Cambridge, visait à évaluer comment un babouin apprend-il, lorsqu’on lui explique une nouvelle façon d’accéder à une cache de nourriture; et comment son apprentissage dépend-il de sa personnalité.
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Pendant trois ans, cette équipe a classé les babouins de Namibie en fonction de deux traits principaux —anxiété, audace— pour démontrer ce qu’un psychologue aurait en partie deviné: plus l’individu est audacieux, plus il passera du temps à inspecter une cache potentielle de nourriture. La présence d’un serpent empaillé ne suffira pas à l’en dissuader. Les plus anxieux de leur côté, seront eux aussi parmi ceux qui apprendront le plus vite de leurs congénères, même si ça ne se traduira pas ensuite sur le terrain. L’étude, parue dans PeerJ , y voit un indice de l’émergence des réseaux sociaux...
